Elle est champêtre, elle est légère, elle va butiner dans tous les jardins musicaux pour en faire son miel, elle s’aventure, elle parle en souriant aux gens, des airs et des riffs, bonheur et musique, tout ça c’est kif-kif, dansante passerelle entre lèvres et oreilles. Elle a joué par ici, elle rejouera par-là, du matin au soir, la belle Fanfarrosoir.
Jardins du village
Dimanche
13h30 à 14h concert de la Fanfarrosoir Cour de Jacqueline (19)
15h à 15h30 concert de la Fanfarrosoir Jardin de l’ancienne poterie (16)
18h à 18h30 concert de la Fanfarrosoir Jardin Clément (1)
19h30 à 20h concert de la Fanfarrosoir Place de l’église (5)
Josette revient cette année avec sa casquette de conteuse. Elle propose des histoires qui font « un peu peur » et qui font rêver les petits et les grands.
En 2023, les extraits magnifiques du film tourné sur elle par la réalisatrice Daisy Lamothe a enchanté le public du festival. Il sera en salle courant 2024.
Samedi et Dimanche, contes selon l’envie de Josette et sur demande.
« un jour, j’arracherai l’ancre qui tient mon navire loin des mers »
Sélection de poèmes dits par Gérard Schembri, Jean-Emmanuel Stamm, Emmanuelle Mehring et les membres de l’atelier poésie de Chevagny sur Guye
Depuis deux ans, entre deux montages, l’équipe accueille
celles et ceux qui veulent proposer de courts moments
de poésie ; on y retrouve quelques-uns des membres de l’Atelier Poésie de Chevagny.
Sous le vocable des « Rêves » cette année, nos amis de la Poésie proposeront « Le petit Prince », d’après Saint-Exupéry, déjà présenté en 2023 et « Un Jour, j’arracherai l’Ancre qui tient mon navire loin de la Mer » avec des poésies de Rimbaud, Baudelaire, Nerval, Hugo, Michaux, tous poètes maudits et autres poètes du rêve, du fantastique, du cauchemar, de l’hallucination.
Après le succès en 2023 du documentaire de Daisy Lamothe sur Josette, une habitante du village, le festival propose en cette année olympique, de partager le rêve d’un sportif, qui pratique le saut à ski et rêve de combattre l’apesanteur dans ces quelques secondes de recherche de l’absolu. A partir du geste sportif qui consiste à se jeter d’un tremplin pour voler le plus longtemps possible, le film montre la dimension poétique, mythique et enfin humaine d’un sport pratiqué par quelques initiés. Le mythe d’Icare nous emporte pendant 27 minutes !
la séance dans l’écurie à Chevagny!
Séance unique : Samedi à 18h
Ecurie Clément
Plus d’informations sur ENVOL
ENVOL- Daisy Lamothe-1993- 29 minutes
Réalisation et scénario : Daisy Lamothe. Image : François de La Patellière. Montage : Catherine Vilpoux. Son : Didier Saïn et Claude Val. Musique originale : Benjamin Britten. Production : Valprod.
Ce film a été diffusé sur Canal+ en1993. A la suite de la numérisation de la copie 35mm en 2020, il est ressorti sur des plateformes de diffusion, filmoTV, La Cinétek, Tënk, d’où des critiques récentes.
JEROME DESCAMP, cinéaste, directeur artistique de la Pellicule ensorcelée, Président de l’Agence du court-métrage, extrait catalogue 2023
Jamais on ne m’avait parlé comme cela du sport, de ce sport. Jamais on ne m’avait montré avec autant de beauté la recherche du geste ultime pour tendre vers l’infini. Bien sûr, les images magnifiques de sport nous environnent, mais elles sont dévoyées par des commentaires enflés et un montage syncopé qui ne nous fait pas prendre conscience des enjeux réels du dépassement. Ici, le dépouillement fait force, une image est une image, elle a son sens, son expressivité, un visage est filmé comme le plus beau du monde et tout à coup, la simplicité vous saute aux veux. Daisy Lamothe est une cinéaste qui partage son écoute, sa vision et je me mets à aimer le sport, tous les sports pour peu que comme pour Envol, la quête d’absolu soit au cœur de ce qui porte chaque être humain
LE CANARD ENCHAINE 17 Février 2021 (rubrique à voir) Les remontées mécaniques des stations de sports d’hiver ont beau être fermées, la possibilité de tutoyer le ciel reste ouverte. Il suffit de se replonger dans ce documentaire enchanteur de la française Daisy Lamothe, sorti en 1994, sur … le saut à ski. Parce que ce sont ses adeptes qui en parlent le mieux, la réalisatrice donne la parole à un groupe de champions en herbe, tous étonnants de maturité. L’un décrit la plénitude à laquelle il parvient quand il sent ses skis vibrer dans le vide et son désarroi lorsque les lois de la gravité le font redescendre. L’autre insiste sur cette seconde où plus rien n’existe sinon la communion d’un corps avec l’air : l’envol. Entre deux témoignages des images pleines de grâce d’hommes-oiseaux en quête du geste parfait. C.B.
STEPHANE KHAN, chroniqueur, programmateur agence du court-métrage, 2024
Documentaire sur le saut à ski, Envol est en fait bien plus que cela, à savoir un étonnant portrait pluriel de jeunes athlètes auxquels la réalisatrice laisse la parole (in ou off) pour qu’ils s’expriment sur ce moment précis du saut, de l’impulsion, sur la sensation de l’envol, ce moment éphémère où ils tutoient les cimes et l’irréalité du vol, rêve d’Icare enfin réalisé… pour quelques secondes seulement. Précisons : nous sommes en 1993, au cinéma et pas à la télévision, c’est-à-dire à mille lieues du commentaire sportif et des discours publicitaires formatés. Surtout, c’est la grande singularité de ce film éminemment collectif, ces garçons ne font qu’un pour dire ces sensations. On ne connaîtra pas leur histoire, leur prénom, leur itinéraire, leurs goûts. Zéro storytelling ici car le plus beau dans Envol c’est bien la simple expression, par les mots (leurs mots !), de la fugacité du vol. Le fait qu’ils arrêteront, encore très jeunes, du jour au lendemain, renvoyant l’exploit physique à de strictes réminiscences sensorielles, à de simples souvenirs d’une pratique exigeante mais comme déjà achevée, déjà regrettée. Il y a, dans les propos recueillis par la cinéaste, la formulation infiniment douce d’une sensation précieuse et rare que seule – paradoxe à méditer – l’introduction des sponsors et de la compétition permet de faire perdurer. Dans ce constat, le film dit aussi beaucoup sur les athlètes et sur le sport, opposant la beauté du geste (et sa gratuité) à la rationalisation induite par le caractère compétitif et médiatisé de l’épreuve… Envol sublime l’événement sportif tel qu’il peut être habituellement retransmis en le filtrant à la lumière du septième art et de la subjectivité. Effet récurrent du son des skis glissant sur le tremplin et permettant de différer l’apparition du sauteur dans le plan ; cadres fixes admirablement composés dans lesquels des lignes dynamiques aux tracés géométriques viennent déchirer la diagonale de l’écran et la beauté du paysage montagneux ; noir et blanc détachant les silhouettes des skieurs sur fonds de ciels et de nuages ; le tout instillant poésie et grâce dans le prosaïsme de la captation sportive ; en un mot, autant d’éclats formels sidérants qui assurent à Envolsa belle pérennité. Mais surtout il faut s’arrêter sur l’usage du ralenti qui, ponctuellement, vient magnifier (esthétiser, oui, peut-être…) les sauts. Loin d’être gratuit, le procédé illustre par un fécond paradoxe tout ce que le cinéma et ses outils tentent d’apporter ici au sport. Ralentir, donc, suspendre le temps, donner un peu de durée à ce qui n’en a presque pas (le saut durant en réalité de 6 à 10 secondes). Non pour mieux (re)voir une action et la juger (réflexe télévisuel que l’on laissera à tant d’autres disciplines), mais bel et bien pour amplifier par l’image la poésie concrète des témoignages oraux. C’est, en d’autres termes, à cet endroit précis que la cinéaste exerce son pouvoir : arrêter le temps et faire don à ces jeunes – malgré l’abstraction du noir et blanc et l’anonymat du plan large – de ce moment de (en) suspension qui toujours finit par leur échapper. À l’heure où l’on ne cesse, dans le sport (ou dans ses déclinaisons vidéoludiques), de parler d’immersion ou de fantasmer la VR et les caméras embarquées, les places précisément choisies par le chef opérateur et par la cinéaste – en dehors de l’action, loin des skieurs, donc, pour mieux voir et mieux embrasser – traduisent aussi le constat lucide que l’on ne peut définitivement être à leur place et que seuls leurs mots, si sensibles, touchent la vérité de leur expérience. La beauté d’Envol réside sans doute là, dans sa manière de ne jamais vouloir faire exploit (ou sensation), mais de trouver la place idéale du cinéma (et de la caméra) à la faveur d’un point de vue inattaquable
J’ai été ma propre route : Rêves d’ailleurs/rêvoltées
avec Emmanuelle Mehring et Marie-Ange Gontara de la compagnie Théâtre Organique
Projet de lutte contre l’invisibilisation faite à la pensée et à la parole des femmes dans les arts et la culture
Les femmes rêvent souvent d’autre chose, d’ailleurs, de liberté physique ou conjugale, de métiers interdits, de créations autres que celles de la maternité à laquelle on les a fréquemment condamnées. Elles sont entrées au Tibet, ont traversé le Sahara, inventé le cinéma, volé, mené des révolutions et tant d’autres rêves que certaines ont pu réaliser, quitte à y laisser leur peau.
A travers les biographies d’Alexandra David-Néel, Isabelle Eberhardt, Alice Guy, Amelia Earhart, Sojourner Truth et tant d’autres, les comédiennes de J’ai été ma propre route vous font partager quelques rêves de grandes exploratrices, découvreuses ou inventrices.
Mise en place d’un dispositif interactif « Photobooth » avec incrustation sur fond vert.
La borne Photobooth permet au visiteur, placé devant un fond vert, de réaliser une photo de type « selfie » sur le décor de son choix. Il dispose pour cela d’une tablette tactile qui va lui permettre de gérer la prise de vue. Une borne prend en photo un visiteur sur un fond coloré (typiquement un fond vert). Ensuite, à l’aide d’un écran tactile, le visiteur choisit -parmi plusieurs propositions- une image de fond à laquelle il sera associé. La photo obtenue peut, selon l’architecture du dispositif, être imprimée et offerte au visiteur, ou envoyée à son adresse électronique, ou encore affichée pendant un certain temps sur un grand moniteur afin de lui permettre de l’enregistrer avec son propre appareil. Enfin, en une poignée de secondes, le programme extrait les zones vertes de la photo initiale pour y substituer une incrustation de l’image de fond choisie. Un texte peut, en outre, y être inséré. Ce genre de dispositif, destiné aux enfants et aux familles, a un grand succès auprès des visiteurs qui trouvent divertissant de se voir ou de voir leurs proches dans des situations singulières.
En écho à la cartographie rêvée de Chevagny, la Belle Aventure
(ex-Compagnie Caracol) présente uneproposition aux multiples facettes pour faire la louange de l’eau.
Mais comme nous ne vivons jamais l’eau en général, mais toujours reliée au territoire où nous vivons, en préalable de la représentation, un collectage a lieu auprès de l’association, des habitants, des spécialistes de l’eau, pour pouvoir, lors du spectacle, partager avec le public et tous les bénévoles, les savoirs et les saveurs du point d’eau choisi à Chevagny-Sur-Guye.
« Quelles sont nos soifs ? »
Telle est la question qui sous-tend cette création et, avec elle, la question de nos désirs.
Car le changement, notre capacité à faire évoluer notre rapport à l’eau, se fera grâce à un élan de désir, désir de se relier à soi, aux autres, au monde.
L’eau est non seulement un enjeu essentiel mais constitue aussi cette chose commune qui relie tout être vivant, qu’il soit végétal, animal, humain. L’eau est un don qui nous met tous en relation.
Jardin de Cathy et Jean-Michel
Départ de la déambulation Dimanche à 17h30
RV en face de la cour du gite près du puits Durée 1h30
Ce projet, accessible à tous, permet de cartographier de manière symbolique, la géographie, les activités, les lieux, les personnes, le temps (saisons)… Nous avons eu à cœur de valoriser les compétences et valeurs de chacun, pour que cette réalisation soit à l’image de la diversité et la richesse humaine à Chevagny sur Guye !
Balade contée dans les expositions Le rêve dans les contes
Déambulation dans les expositions avec les stagiaires d’Antipodes :
Depuis trente années, Antipodes organise un stage dédié à l’Art du Conte à Chevagny-sur-Guye. Encadrés par Marie-France Marbach, conteuse et Marie Labrune, art de l’écoute, une quinzaine de mordus de tous âges explorent durant une semaine un répertoire pour une création collective donnée en public à l’occasion du festival.
Samedi de 20h à 21h dans les expositions.
Rendez-vous place de l’église à 19h45
A noter : le 2ème Banquet des Antipodes aura lieu à Chevagny dimanche 6 octobre.
15 cultures représentées, des contes, de la musique, des produits locaux pour un événement « Tour du Monde ». Des villageois ouvrent leurs portes et 15 restaurants éphémères voient le jour. Des cuisiniers des lointains raviront vos papilles et des artistes réjouiront vos oreilles. Embarquez pour le Banquet… renseignements : www.association-antipodes.fr – givres@association-antipodes.fr
Quelques souvenirs de la journée organisée par le Foyer rural le 28 octobre. Hervé Nègre, le photographe de l’exposition Fêtes himalayennes les derniers Kalash nous a accompagné au Musée des Confluences . Il nous a fait partager les souvenirs d’une rencontre qui a duré 30 ans avec ses amis du peuple Kalash.
Quelques photos des expositions sur Hugo Prat, lignes d’horizons et Yokainoshima, esprits du Japon que notre groupe a également pu visiter .